Thalia Borremans décide de devenir coach sportif sur le tard, après une première vie professionnelle. Elle passe un CQP Instructeur Fitness chez JOBIFIT pour accéder à son rêve et gravit rapidement les échelons. Elle est aujourd’hui responsable de club.
Quelle sportive étais-tu avant de te lancer dans un CQP Instructeur Fitness ?
J’ai toujours été sportive. Enfant, je faisais du ski alpin en compétition et de la danse. Au lycée, j’ai commencé à m’intéresser aux entraînements de musculation que j’avais découvert sur les réseaux sociaux. Je me suis donc inscrite en salle de sport à 16 ans, et j’ai découvert les cours collectifs. Même si j’étais plutôt orientée musculation sur plateau, un coach m’a proposé d’essayer un cours de BODYPUMP. C’est comme ça que mon histoire d’amour a commencé… Même si à la fin du premier cours, je ne pouvais plus m’asseoir ! RPM, BODYATTACK… j’ai vite enchainé avec tous les concepts.
Quand as-tu eu le déclic ?
J’ai toujours eu dans un coin de ma tête l’envie d’être coach sportif. Mais pendant longtemps, je ne me suis pas sentie assez légitime dans mon corps et ma pratique pour sauter le pas. J’ai eu des problèmes de santé, j’ai pris du poids et j’ai abandonné l’idée de devenir coach. Après mon bac, j’ai donc fait un BTS “vente en alternance” et j’ai travaillé dans une banque et une compagnie d’assurance assurance pendant cinq ans. Je ne m’y retrouvais pas. J’allais travailler avec la boule au ventre, je savais que ma place n’étais pas là et j’ai fini par faire un burn out. Parallèlement, j’ai continué le fitness, j’ai changé de club et j’ai fait une rencontre déterminante, Eve, ma coach. Elle a su me donner confiance en moi et surtout, a cru en mes capacités à devenir coach moi-même. Elle m’a fait découvrir le SH’BAM, le BODYBALANCE et ça a été une révélation. À l’époque, vu que je ne travaillais plus, je passais ma vie à la salle, si j’avais pu y mettre un lit de camp, je l’aurais fait !
Un jour, Eve m’a proposé de monter sur scène avec elle. Petit à petit, elle m’a initié au métier, en m’expliquant des choses sur le rapport musique mouvement, sur le coaching… Elle a fini par me dire “Tu es faite pour ce métier, il faut juste que tu y crois !”.
Pourquoi avoir choisi de faire le CQP Instructeur Fitness chez JOBIFIT ?
J’ai mis un an à trouver une formation qui me permette de continuer à travailler en simultanée. J’avais entendu parler du CQP Instructeur Fitness de JOBIFIT et un jour, l’équipe m’a contacté pour m’informer qu’il y avait une nouvelle formule “week-end” qui intégrait la certification dans cinq programmes LES MILLS. Ça a été une évidence. Au départ, l’idée était de garder mon poste dans la vente et de donner quelques cours à droite à gauche en auto-entrepreneur. Je n’osais pas me lancer complètement. Mais le CQP Instructeur Fitness m’a permis de prendre confiance en moi ! Fin mars 2023, j’ai donc intégré la première session du CQP Instructeur Fitness option cours collectifs en formule “week-end” à Lyon.
Qu’as-tu pensé de la formation ?
Je ne savais pas trop à quoi m’attendre même si j’étais convaincue de la qualité de l’organisme JOBIFIT. Et je l’ai vu dès les tests de sélection. J’ai trouvé les instructeurs très sérieux et quand la formation a commencé, j’ai senti que ça allait être intense. Les enseignements sont super qualitatifs. J’avais peur des matières comme l’anatomie, la physiologie, la nutrition qui se font en distanciel, et qui demandent un gros investissement mais en fait, la partie e-learning est très riche. Et les intervenants se montrent très disponibles pour répondre à nos questions lors des sessions en presentiel. Quand mon compagnon qui est en master de préparation physique a lu le contenu de mes cours, il a halluciné de leur richesse et de leur qualité !
Quel est ton meilleur souvenir ?
La rencontre avec Anne-Sophie, la formatrice BODYBALANCE. J’attendais vraiment ce week-end avec impatience. Lorsque nous avons commencé le cours, elle nous a tous pris par la main et nous a dit : “Merci d’être là et merci d’être toi”. Ça m’a beaucoup émue.
Comment s’est passé ton stage ?
J’ai fait mon stage chez Platinium Center, situé à Saint-Donat-sur-l’Herbasse dans la Drôme qui est le club dont j’étais adhérente. Eve était déjà partie au moment où j’ai commencé le stage mais je savais que c’était le bon endroit, car ce club a vraiment l’adn LES MILLS. Et en effet, j’ai eu des très bons formateurs. C’est très important de choisir un club en accord avec son projet professionnel. Bien sûr, j’ai vu également les cours freestyle. Six coachs ont travaillé avec moi et m’ont laissé donner des cours au départ en binôme, puis en autonomie sur une chanson puis deux, trois, quatre, cinq… Et j’ai fini par donner des cours seule tout l’été.
Quels conseils donnerais-tu à des personnes qui souhaitent se lancer dans le CQP Instructeur Fitness chez JOBIFIT ?
Je leur dirais qu’il faut s’accrocher et savoir pourquoi on le fait. Si c’est votre rêve, ne doutez pas, foncez ! Il arrive un moment dans la vie où il faut arrêter de se poser des questions. Le métier de coach sportif implique d’aider d’autres personnes donc il faut d’abord avoir confiance en soi. Pour ma part, c’est la plus belle chose qui me soit arrivée. Après, pour être sûr de son choix, il faut bien se renseigner en amont sur la réalité du métier. C’est bien de faire un stage de découverte en club par exemple. Il faut savoir aussi que la formation est intense et demande énormément de travail personnel, notamment sur les matières enseignées en e-learning mais c’est nécessaire de les maîtriser car être coach sportif, c’est aussi éduquer les gens. Donc dès le départ, il faut s’y mettre à 100%. La fatigue fait partie du lot donc il faut avoir une bonne hygiène de vie tout au long de la formation et rester focus sur le travail à fournir. Bien sûr, les intervenants se montrent très disponibles pour répondre à toutes nos questions. Une dernière chose importante : il faut bien choisir ses futurs employeurs et montrer de quoi on est capable.
Comment as-tu financé ta formation ?
Grâce à mon Compte Personnel de Formation et France Travail, ce qui m’a donné un coup de main au départ. Pour obtenir un financement, il faut montrer que notre projet n’est pas arrivé du jour au lendemain, qu’on sait ce qu’on veut et où l’on va.
Et professionnellement, où en es-tu aujourd’hui ?
Je suis actuellement gérante d’une salle de sport et je continue à donner entre 11h et 14h de cours par semaine. À la suite de mon stage, Eve a parlé de moi au club Fit Access. Elle savait que j’avais besoin d’un coup de main pour me lancer, et ça a marché. Les qualifications que j’avais acquises grâce au CQP Instructeur Fitness, notamment les certifications LES MILLS, ont fait une grosse différence par rapport aux autres candidats. Toute la partie communication, management et administratif de la formation m’est aujourd’hui très utile dans mon métier de gérante de club. Je ne me voyais pas gérer une salle et je suis très heureuse aujourd’hui !
As-tu une anecdote à nous raconter ?
À un moment donné de sa carrière, Eve cherchait à faire plus de cours. Quand j’ai vu que le club Fit Access cherchait à recruter des instructeurs, je lui ai envoyé l’annonce. Et elle a été embauchée. Elle leur a parlé de moi à son tour, j’avais justement envoyé mon CV et quand ils ont vu mon profil, ils m’ont directement proposé le poste de gérante. Ce qui est merveilleux, c’est que je partage ma nouvelle vie professionnelle avec celle qui a cru en moi. Je suis même devenue sa manager ! Avec Eve, on s’est rendu mutuellement service et nous travaillons aujourd’hui en symbiose.