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Rencontre avec Aurélien Bour, ex-ingénieur, instructeur fitness et organisateur de voyages sportifs

Aurélien Bour a un parcours atypique et une capacité impressionnante à faire de grands écarts professionnels. Curieux de tout, passionné et fonceur, il a toujours suivi son cœur et ses tripes. Le point commun entre son engouement pour l’espace, les programmes Les Mills et le tourisme sportif à La Réunion ? Lui, tout simplement.

Expliquez-nous votre parcours professionnel : qu’est-ce qui vous a guidé vers le métier d’instructeur fitness ?

J’ai toujours été quelqu’un de curieux, si bien que ça a été compliqué pour moi de trouver ma voie. Comme j’étais bon en maths, physique, etc., j’ai choisi un cursus scientifique et suivi ma passion, à savoir la recherche spatiale. Devenu ingénieur aérospatial, j’ai travaillé pour l’agence spatiale japonaise via le CNRS pendant 2 ans. J’étais sur des sujets très techniques et l’aspect relationnel me manquait. J’ai alors bifurqué vers l’ingénierie d’affaires dans les secteurs commerciaux de l’aéronautique et de la défense. En parallèle, j’avais essayé, sur une séance test, un cours de BODYATTACK. Ça avait été un coup de cœur total et, le soir même, je m’inscrivais dans le club. J’ai ensuite découvert le BODYPUMP et le BODYBALANCE, et j’ai pratiqué assidûment ces trois concepts jusqu’à ce que je me dise : « Je veux être sur cette scène ». Moi aussi je souhaitais animer, faire plaisir, apporter du fun… J’ai eu un coup de foudre pour les programmes et l’esprit Les Mills. Mon nouveau projet professionnel se dessinait : coupler mon métier d’ingénieur d’affaires à des prestations d’instructeur fitness.


Comment avez-vous choisi votre formation ?

Au moment où j’envisageais de me former pour donner des cours Les Mills, j’ai discuté avec des coachs qui ont évoqué le CQP ALS (Animateur de loisirs sportifs). Alors que j’hésitais à suivre cette voie, j’ai découvert le CQP Instructeur fitness qui m’a tout de suite enthousiasmé, car il était plus complet. Quand j’ai su qu’il y avait des cours d’anatomie, de physiologie et de nutrition, j’ai été séduit. Mon côté scientifique a parlé… J’ai également choisi Jobifit pour le lien fort avec Les Mills. Enfin, le fait que la formation se fasse le week-end était idéal pour moi, puisque j’avais déjà un poste à plein temps.

Qu’est-ce qui vous fait vibrer dans le métier de coach sportif ?

C’est la connexion avec les participants. Le cours collectif fédère. Quand je donne un cours, je suis pris dans une énergie positive, porté par les adhérents. Je m’éclate, j’ai le sourire… La séance est à peine finie que j’ai déjà envie d’être à la prochaine ! En fait, quand je donne un cours collectif, je suis dans le plaisir, je n’ai pas l’impression de travailler.

Comment avez-vous financé votre formation ?

J’ai utilisé mon CPF (compte personnel de formation) et comme il ne couvrait pas tout, je suis passé par le dispositif « Transition Pro ». C’est un organisme qui aide à la reconversion professionnelle. J’ai échangé avec un conseiller et monté un dossier. Il fallait que je prouve que mon projet était réalisable et pérenne, un peu à la manière d’une étude de marché. Il a été validé et la Région (Île-de-France) a financé le complément de ma formation.

Qu’est-ce qui vous a le plus plu dans votre formation Jobifit ?

Avoir une formation la plus complète possible était important pour moi. J’ai parlé des aspects scientifiques, des liens avec les programmes Les Mills, mais ce que j’ai aimé aussi, c’est le fait de découvrir le sport sous différentes perspectives : cardio, renforcement musculaire et mobilité articulaire. J’ai également apprécié le côté pratique du cursus, la rencontre avec des coachs inspirants, très qualifiés, le contenu à la fois riche, ciblé et pertinent. Puis, bien sûr, le groupe a beaucoup compté ! Pendant les 8 mois de la formation, j’ai été au contact de personnes incroyables devenues des amies. Nous nous retrouvions deux week-ends par mois : humainement, c’était très intense !

Avez-vous de bons souvenirs à partager avec nous ?

Oui, bien sûr ! Ils sont nombreux… Dans ce qui me revient spontanément en tête, il y a les séances de BODY ATTACK que nous faisions parfois sur nos pauses déjeuner, et cela, en plus du sport que nous faisions à côté et de l’emploi du temps chargé… On ne pouvait pas s’en empêcher… C’était une énergie de fou !

Je me souviens également avoir beaucoup ri lors de la formation mobilité/stretching. Nous ne sommes pas tous aussi souples et l’équilibre n’est pas simple pour tout le monde… Il y a eu beaucoup d’éclats de rire !

Auriez-vous des conseils à donner à une personne qui souhaiterait se lancer dans un CQP Instructeur Fitness ?

Je crois que j’aurais aimé qu’on me prévienne que ça allait être à ce point intense… Cela ne m’aurait pas freiné, mais je l’aurais su pour y être mieux préparé ! C’est donc une des premières choses que je dirais. J’inviterais également la personne à se poser cette question : « Est-ce une passion au point d’en faire un métier ? » Enfin, je lui recommanderais de bien s’accrocher, car c’est très soutenu tant au niveau physique que des connaissances à assimiler. Je la rassurerais aussi ! L’équipe formatrice est très bienveillante et l’accompagnement est au top. Et puis avec de la motivation, on peut tout !

Où en êtes-vous aujourd’hui, après avoir obtenu votre CQP Instructeur fitness ?

J’ai à nouveau changé de vie et de projet, mais je suis resté dans le sport. Peu de temps après la formation, j’ai décidé d’aller vivre dans un lieu pour lequel j’avais eu le coup de foudre : l’île de la Réunion. En arrivant, j’ai démarché des clubs. Je pensais chercher un poste de direction couplé à des interventions comme coach, mais ce n’était pas possible. J’ai donc rebondi ! Je monte actuellement « Roches Noires », mon entreprise d’organisation de voyages sportifs premium, avec cette idée de faire découvrir La Réunion à travers la randonnée, le trail, le surf, la plongée… Je veux proposer également des cours collectifs (yoga, Pilates, stretching…) sur la plage, au coucher du soleil. Je suis en relation avec le responsable commercial Les Mills Océan Indien pour obtenir une licence et donner certains de leurs concepts. Ça me tient à cœur de continuer avec leurs programmes !

Pour finir, auriez-vous un rêve, un projet fou ou une bouteille à jeter à la mer ?

Mon rêve, ce serait d’ouvrir un studio Les Mills avec tous les cours possibles et, plus encore, organiser des séminaires pour Les Mills International, dans le cadre magnifique de l’île de La Réunion. Je suis convaincu que ce serait un superbe environnement pour la communauté. J’aimerais vraiment pouvoir apporter ma pierre à l’édifice !

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